Gaspard Schlumberger


Un aérolabe pour demain

L’Aérolabe est un Aéronef à ailes battantes.
 
La découverte d’un nouveau type de propulsion permet d’envisager la motorisation d’un ballon dirigeable sans carburants fossiles.
 
La relative confidentialité du ballon dirigeable durant le XXeme siècle est directement  liée à l’accident du « Hindenburg » en 1937 et de sa grande sensibilité au vent qu’il fallait compenser par de fortes puissances mécaniques.
Le début du XXI eme siècle réévalue les projets aérostatiques comme moyens économiques : de transport, et de levage de très lourdes charges avec un rayon d’action plus important que l’avion sans avoir besoin d’infrastructure particulière pour se poser.
 
Le principe de motorisation à ailes battantes de l’Aérolabe combine le principe de « l’aile d’oiseau » et de la technique du « mouvement de rame »
 
1-Le principe du « mouvement de rame » : le moteur est centré sous le dirigeable en raison de
l’équilibre des masses du dirigeable (principe de la quille d’un bateau), ses ailes font un mouvement circulaire d’avant en arrière en imitant la technique d’un nageur pratiquant la brasse papillon.
On peut opposer l’extraordinaire efficacité de ce principe aux techniques de propulsions traditionnelles a hélices : proportionnellement une hélice n’occupe qu’une infime surface par rapport au volume du dirigeable environ 1à 3%, il en faudra donc plusieurs pour motoriser correctement le ballon.
Tandis que les ailes battantes en utilisant 5 a 10 fois moins d’énergie vont couvrir toute la surface du dirigeable dans des proportions proches des pales d’un hélicoptère(70 à 120% de la surface de l’appareil).
Les nouveaux matériaux : Dacron, kevlar, carbone issus des recherches sur la voilure des bateaux de courses, leur résistance dans des conditions extrêmes de navigation, nous permettent d’envisager d’utiliser une envergure proche de la longueur du ballon pour un poids minime et une grande robustesse.
 
2-La découverte d’un système de « cassure de l’aile »(fait l’objet d’un dépôt de
brevet) :consiste a plier l’aile en deux lors de la remontée des pennes, ce procédé permet de diviser la surface alaire par deux évitant ainsi de frapper l’air. On observe cette technique de vol chez les grands oiseaux rameurs : Goélands, Albatros, Cigognes…
Le gain énergétique obtenu est significatif : 45 à 55% d’énergie consommée en moins par rapport à une aile battante rigide.