Le début du XXI eme siècle réévalue les projets aérostatiques comme moyens économiques : de transport, et de levage de très lourdes charges avec un rayon d’action plus important que l’avion sans avoir besoin d’infrastructure particulière pour se poser.
l’équilibre des masses du dirigeable (principe de la quille d’un bateau), ses ailes font un mouvement circulaire d’avant en arrière en imitant la technique d’un nageur pratiquant la brasse papillon.
On peut opposer l’extraordinaire efficacité de ce principe aux techniques de propulsions traditionnelles a hélices : proportionnellement une hélice n’occupe qu’une infime surface par rapport au volume du dirigeable environ 1à 3%, il en faudra donc plusieurs pour motoriser correctement le ballon.
Tandis que les ailes battantes en utilisant 5 a 10 fois moins d’énergie vont couvrir toute la surface du dirigeable dans des proportions proches des pales d’un hélicoptère(70 à 120% de la surface de l’appareil).
Les nouveaux matériaux : Dacron, kevlar, carbone issus des recherches sur la voilure des bateaux de courses, leur résistance dans des conditions extrêmes de navigation, nous permettent d’envisager d’utiliser une envergure proche de la longueur du ballon pour un poids minime et une grande robustesse.
brevet) :consiste a plier l’aile en deux lors de la remontée des pennes, ce procédé permet de diviser la surface alaire par deux évitant ainsi de frapper l’air. On observe cette technique de vol chez les grands oiseaux rameurs : Goélands, Albatros, Cigognes…
Le gain énergétique obtenu est significatif : 45 à 55% d’énergie consommée en moins par rapport à une aile battante rigide.